Présentation de la Société de Marie

« Oui, nous sommes tous missionnaires. »

G.-J. Chaminade

« Allons, propageons-nous à la plus grande gloire de Dieu. Que le nom du Seigneur soit béni depuis l’Orient jusqu’à l’Occident ! Qu’il soit connu partout, aimé de tous les coeurs, servi par toutes les créatures. »

Adèle de Batz de Trenquelléon

Petite histoire de la Société de Marie

Dès Pâques 1816, la branche des religieux avait pris naissance, grâce à quinze congréganistes décidés à vivre en religieux dans le monde.

Le 1er mai 1817, l’un d’entre eux, Jean Baptiste Lalanne, vient se mettre à la totale disposition du Père Chaminade qui lui tient ces propos d’une extraordinaire modernité : « Aucune forme n’est essentiel à la vie religieuse… On peut être religieux sous une apparnce séculière… Faisons donc une association religieuse par l’émission des trois voeux, mais sans nom, sans costume, sans existence civile autant qu’il se pourra ». Le Seigneur, à travers ces jeunes homme, choisi de nouveaux modes de combat ! On commence par faire retraite. Chaminade met l’accent sur deux points qui lui semblent essentiels : l’esprit de foi et l’alliance avec Marie. Enfin, le 2 octobre 1817, cinq jeunes gens, bientôt suivis par deux autres, s’engagent pour la première fois dans ce qui deviendra la Société de Marie. Il y a là des commerçants, des enseignants, des ouvriers… Au cours de la première année, chacun exerce son métier et on continue de s’occuper de la Congrégation – mission prioritaire là-aussi ! On ne s’appelle ni père, ni frère mais Monsieur, tout simplement. « on ne voulait se séparer du monde que par l’abnégation religieuse », écrit l’abbé Lalanne. Donc, des religieux insérés dans le monde de leur temps et tout entiers orientés vers le même but : l’apostolat. Pour pouvoir être mieux missionnaire, on conserve le costume des hommes de l’époque, de manière à pénétrer aisément dans tous les milieux. « Pour du vin nouveau, il faut des outres neuves ! » Chaminade n’a pas hésité.

La Société de Marie aujourd’hui

Pour la seule Province de France, on trouve les religieux marianistes aujourd’hui dans les établissements scolaires de tout niveau, dans des paroisses, des centres spirituels ou d’accueil, des maisons de formation…, en France, en Belgique, aux Congo, en Côte d’Ivoir et en Tunisie. Beaucoup d’entre eux sont accompagnateurs spirituels de Fraternités.

Pour ce qui est de l’Europe, on les trouve implantés en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en Italie, en Suisse, en Pologne, en Irlande…
Hors d’Europe, et ce dès le dix-neuvième siècle, il y eu des fondations aux Etats Unis, puis au Japon et en Tunisie. Vinrent ensuite le Canada, le Chili, la Colombie, la Corée, l’Equateur, l’Inde, le Kénya, le Mexique….

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