Joades
La famille marianiste de France s’est retrouvée du 9 au 14 août dans ce sanctuaire marial des Hautes Alpes où, de 1664 à 1718, une jeune bergère, Benoite Rencurel, fut gratifiée de nombreuses apparitions de la Vierge Marie.
La rencontre avait pour thème « A l’école de Marie, ravive le don reçu ». Après le long temps de séparation imposé par la Covid, les participants au nombre de 90 étaient visiblement heureux de se retrouver.
La journée du 10 a été consacrée à la découverte du sanctuaire et de son message. Un message qui rejoint celui du Père Chaminade : dans l’un et l’autre cas, il s’agit de se laisser former par Marie ! Le Père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire, nous a permis de découvrir ce message.
Le lendemain, lors d’une table ronde, 4 personnes issues de chacune des branches de la Famille ont pu dire comment Marie est présente dans leur vie.
Le jeudi 12, divers groupes sont partis en pèlerinage vers des lieux lié aux apparitions de Marie à Benoîte. Au cours de l’après-midi, un long temps était laissé libre pour les confessions. Après le repas, Anne Catherine Baudoin nous a entraînés à la découverte des divers visages de St Joseph, au fil des temps et de l’histoire de l’Eglise.
Vendredi 13. Dans un exposé à deux voix, Fr Nicolas Schelker et sr Nathalie ont tracé le portrait humain et spirituel du Bienheureux martyr marianiste, Jakob Gapp, fêté en ce jour.
Au cours de messe de clôture, 4 membres des CLM ont fait leur consécration alliance avec Marie : ce fut un moment très émouvant, pour ces personnes et pour nous.
Comme d’habitude la rencontre s’est terminée avec la veillée festive !
« …Dans nos vies, il y a des cailloux, des choses qui nous pèsent, mais on sait qu’on est aimé de Dieu ; notre chemin spirituel est long, semé d’embuches, mais étape par étape, on avance, avec l’aide de Marie. Parfois, comme en montagne, on est dans le brouillard, mais ça s’éclaire assez pour qu’on trouve le chemin. La foi toute simple de Benoite la rend proche de nous. Ici aux Joades, j’expérimente la réalité de la Famille marianiste, et la fraternité ; les temps de partage, de rencontre, d’accueil. Ce qui me restera ? La joie et l’espérance ! »
Témoignage d’une participante